Deux soeurs, Grande-Grande et Petite-Grande, se retrouvent chez leurs parents pour les confronter à une vérité douloureuse.
Passées les premières banalités sur l’aspect médiocre de leurs vies respectives, la plus jeune décide d’ouvrir la discussion et se heurte à la censure des uns, incompréhension des autres et tente malgré tout d’ouvrir le chemin d’acceptation commune.
Qui des enfants ou des adultes réussiront à reprendre les rennes de cette terrible vérité ?
Dans la culture japonaise, le Kintsugi est une méthode de réparation de porcelaines ou de céramiques brisées que l’on saupoudre de poudre d’un point de vue plus philosophique, il est une manière d’honorer ce qui nous a meurtris, de dépasser la blessure originelle pour en faire un autre objet, ici une œuvre.

Ces fines rainures d’or dans l’objet, deviennent alors des chemins tracés pour aller vers autres alternatives : celui du pardon, de la résilience et peut-être au bout du chemin, une renaissance.

Après une formation de comédienne aux Enfants Terribles et au Cours Florent, Marion Guilloux suit un enseignement de clown au Samovar. Depuis 2015, elle se consacre plus spécifiquement à l’écriture et travaille en tant que dramaturge pour différentes compagnies de théâtre.
Elle est lauréate du Prix du Jeune Écrivain 2017 avec sa nouvelle Mister Lonelyet reçoit le premier prix de la Maison des écritures transmédias (MEET)-Hypolipo pour sa nouvelle Les Poussières de C.
Elle donne des ateliers d’écriture et des cours de théâtre auprès des enfants et adolescents en banlieue parisienne.
Avec le collectif Champ libre, elle travaille à la création du Festival Champ libre,(festival de création émergente et pluridisciplinaire) qui voit le jour en 2015 à Saint-Junien, près de Limoges.

Invitée exceptionnelle : Panchika Velez

Panchika Velez s’initie au théâtre en France et en Espagne, elle suit notamment une formation de comédienne à l’école Périmony. Elle joue au Théâtre et dans plusieurs fictions audiovisuelles puis devient également dans les années 90, assistante à la réalisation pour des films institutionnels et divers courts-métrages. A cette période, elle crée et codirige avec Philippe Hagège la société de production Les Films de l’Arche pendant trois ans.
En 1994, elle fonde sa compagnie : Arguia Théâtre et entreprend sa première mise en scène : Nuits d’amour éphémère de Paloma Pedredo, prix du meilleur auteur au festival de Madrid. Le spectacle créé en français et en espagnol au Théâtre du Chaudron-Cartoucherie de Vincenneset est repris à Paris et en tournées. Elle enchaîne alors les mises en scène en s’emparant essentiellement de textes contemporains (La photo de papade Stephan Wojtowicz en 1997 Coup de cœur de l’ADAMI, Estrella de Paloma Pedrero en 2003, Le Venin du théâtre de Rodolf Sirera en 2004…). Elle mène de front ses projets de metteuse en scène et sa carrière de directrice artistique de sa compagnie subventionnée par le Ministère de la Culture, le Conseil Régional d’Aquitaine, le Conseil Général des Landes et la ville de Dax.
En 2007, elle met en scène Les Forains, qui vaut des nominations aux Molières 2008 à l’acteur Didier Brice et à l’auteur Stephan Wojtowicz, ce dernier reçoit pour le même spectacle le prix Raimu 2009 du meilleur auteur. Le Journal à quatre mains de Benoite et Flora Groult, prix 2010 de la Fondation Charles Oulmont, est nommé aux Molières 2009 meilleur spectacle du Théâtre Privé dans sa mise en scène et Aude Briant y obtient le prix de la révélation. Panchika Velez monte Le Mec de la tombe d’à côté de Katarina Mazzeti adapté par Alain Ganas, spectacle également deux fois nommé aux Molières en 2011 et diffusé à Paris et en tournée jusqu’en 2017.
En parallèle, elle a été chargée de la programmation des spectacles du Théâtre de l’Atrium à Dax en tant qu’artiste associée de 2009 à 2015 et a été présidente du SNMS (Syndicat National des Metteurs en Scène) de 2013 à 2018. Elle est ensuite élue administratrice déléguée à la mise en scène, et vice-présidente de la SACD jusqu’en 2021. A l’issue de son mandat, elle rejoint le SNMS dont elle est élue vice-présidente. Ces dernières saisons, elle a mis en scène Ah! le grand homme de Pierre et Simon Pradinas au Théâtre de l’Atelier, Au début de François Bégaudeau au Petit Montparnasse, Qui a peur de Virginia Woolf ? d’Edward Albee au Théâtre 14, repris au Festival d’Avignon Off, qui vaut une nomination de la révélation théâtrale aux Molières 2019 à Aurélien Chaussade, Le Lien de François Bégaudeau avec Catherine Hiégel, Pierre Palmade et Marie-Christine Danède au Théâtre Montparnasse.
Panchika Velez a également réalisé des spectacle de comme autrice texte et metteure en scène. En dehors des projets qu’elle développe actuellement, elle crée et diffuse depuis 2020 un podcast d’entretiens avec des autrices et auteurs : Un café avec Panchi
Elle prépare pour Avignon 2022 au Théâtre des Gémeaux, un spectacle qu’elle écrit et met en scène : EPHEMERE librement inspiré de l’œuvre de Dacia Maraini, Dialogue d’une prostituée avec son client.