Heiner Müller s’empare des Liaisons dangereuses et télescope jeux de séduction et apocalypse.

Mille ans après la quatrième guerre mondiale et la septième extinction, un homme retrouve une femme dans le bunker de l’Apocalypse. Autrefois, ils couchaient ensemble. Il veut encore. Elle ne veut plus. De dépit, il s’en va. De nouveau seule, elle joue. Il revient, et la surprend. Elle le laisse entrer dans son jeu, mais il veut davantage. L’un des deux va mourir.

PRESSE
La Revue du spectacle :
​“les deux acteurs (se) jouant des quatre personnages tour à tour incarnés […] vont faire éclater l’espace-temps et pulvériser les frontières du genre masculin et féminin.”
​“un tourbillon de mots crus enchâssés dans une syntaxe de haut vol”
​“le mécanisme troublant […] du langage à l’œuvre a le pouvoir de faire vaciller le spectateur sur le versant de ​“l’autre scène”, celui d’une parole parlant à nos inconscients bien au-delà de ce qu’elle énonce”
​“Théâtre à fleur de peau, cette ​“joute à mort” — au plus près du texte d’Heiner Müller — est à vivre comme une expérience convoquant l’essentiel obscur en chacun et chacune”
​“Par l’entremise (en scène) d’une mise en jeu contemporaine aussi rigoureuse qu’inventive, et d’une interprétation sans failles des deux comédiens, l’”en-jeu” dramatique nous est rendu sensible”

L’École Normale Supérieure de la rue d’Ulm, les théâtres des Clochards Célestes et du Lavoir Public à Lyon et le Théâtre Paris-Villette /​Grand Parquet.
Spectacle créé au Lieu Sans Nom à Bordeaux.